วันอาทิตย์ที่ 24 มิถุนายน พ.ศ. 2550


ขณะนี้เวลา 23.06 นาที ติ้งต่อง หวัดดีทุกคน มาดมัวแซวทั้งหลายด้วย เออ นี้ไปเจอบทความฝรั่งเศสมาล่ะ เลยเอามาฟาก แล้วก้อพอดี เมื่อวานดูคอนเสริ์ต เอเอฟ มีคนหนึ่งร้องเพลงของมู่หลาน สร้อยชอบมาเลย สร้อยฟึ่งจะรู้อ่ะ ว่ามันชื่อเพลง reflection ล่ะ ไฟเราะเพราะพริ้งมากเลย อ่า เออ ใกล้สอบและ เดวโม้แค่นี้ ก่อนแล้วกันน้า ไปอ่านหนัวสือ หรือหนัวสืออ่านสร้อยไม่รุ้ 55+ งำ งำ งำ งำ งำ งั้นแค่นี้ ก่อนแล้วกัน กะจะเอาสถานที่ฝรั่งเศสลงเพิ่ม เดวต้องหาเวปก่อน ดันปลาทองสะนี้ เฮ้อ ไปก่อนเน้อ บายๆๆ


Une fleur du bien
A la lectrice solitaire au spleen éphémère, à la princesse aux pieds nus à l'esprit libre et ouvert, avec les sentiments de la plus profonde humilité, je dédie ces quelques vers. L'amour n'est pas juste un mot du dictionnaire, il s'exprime à l'endroit comme à l'envers !


Un poème n'est pas un article ! Alors le voici en ces temps de disette romantique voici la fleur du bien que l'on se devrait d'offrir à celle qui touche notre coeur sauvage et qui sache le dompter ! Le romantisme a contribué à forger la sensibilité qui est la nôtre. Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud, eux, ont inventé la poésie moderne. Quant à Paul Verlaine, à Mallarmé et aux symbolistes, ils ont créé un art de l'impalpable qui les lie à la fois aux Impressionnistes et à des musiciens qui, comme Debussy, ont cherché la beauté dans ce qui fuit et non dans ce qui dure. Charles Baudelaire a été le premier à se donner comme tâche de capter ce qu'il y a "de poétique dans l'historique" et "d'éternel dans le transitoire." Charles Baudelaire est aussi celui qui a su extraire la beauté du mal, c'est dire qu'à la suite des Romantiques, il a ouvert la voie d'une esthétique de la souffrance. Le poète a coulé son expérience chaotique du monde dans des vers idéaux d'harmonie et dans des images où les sentiments les plus noirs deviennent des paysages désolés certes, mais également magnifiques. (Il faut laisser l'esprit s'ouvrir à la poésie ! Car il n'y a point de honte d'être un homme poète because la poésie n'a pas de sexe, elle n'a pas à rester dans des préjugés abscons et incongrus ! Il se peut que je sois montré du doigt par les puristes de Baudelaire but qu'importe le manque de romantisme de certains, le tout est d'aiguiser l'esprit et de distraire avec finesse.)



La fonction et l'écriture poétiqueEn linguistique, la poésie est décrite comme un énoncé centré sur la forme du message donc où la fonction poétique est prédominante. Dans la prose l'important est le "signifié", elle a un but " extérieur " (la transmission d'informations) et se définit comme une marche en avant que peut symboliser une flèche et que révèle la racine latine du mot qui signifie " avancer ". En revanche, pour la poésie, l'importance est orientée vers la " forme ", vers le signifiant, dans une démarche " réflexive ", symbolisée par le " vers " qui montre une progression dans la reprise avec le principe du retour en arrière (le vers se " renverse ") que l'on peut représenter par une spirale. La poésie ne se définit donc pas par des thèmes particuliers mais par le soin majeur apporté au signifiant pour qu'il démultiplie le signifié : l'enrichissement du matériau linguistique prend en effet en compte autant le travail sur les aspects formels que le poids des mots, allant bien au delà du sens courant du terme " poésie " qui renvoie simplement à la beauté harmonieuse associée à une certaine sentimentalité. L'expression poétique offre cependant au cours de l'Histoire des orientations variées selon la dominante retenue par le poète. L'invention poétique produite par le jaillissement de l'inspiration et la connexion privilégiée du poète avec l'indicible qui le conduit au delà du prosaïque repose également sur la maîtrise technique des formes savantes, et les poètes ne cesseront de débattre de l'importance relative de ces deux composantes. De fait, l'écriture poétique réside dans l'enrichissement du matériau linguistique complet, en prenant en compte à la fois le sens et le son, d'où une mise en page spécifique (le plus souvent), une densité particulière des mots avec des procédés de mise en valeur et d'expressivité, et une prise en compte des rythmes et des sonorités. Musique maestro ! Par une journée de pluie. A toi mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié. Tourne vers moi tes yeux de nuit et d'étoiles ! Pour un de ces regards charmants, baume divin, Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voilesEt je t'endormirai dans un rêve sans fin ! Celui qui veut unir dans un accord mystiqueL'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour, Ne chauffera jamais son corps emblématiqueA ce rouge soleil que l'on nomme Amour ! Que nos rideaux fermés nous séparent du monde, Et que notre oisiveté amène le repos ! Je veux m'anéantir dans ta grotte profondeEt trouver sur ton sein la fraîcheur des mots ! Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage. Ombres folles, courez au but de nos désirs ;Jamais nous pourrons assouvir toute notre rage, Et notre liberté naîtra de nos plaisirs. L'humide stérilité de notre jouissanceDésaltère notre soif et adoucie notre peau, Et le vent joyeux de notre concupiscenceFait claquer notre chair ainsi qu'un flamboyant drapeau.


Le vers, la musicalité poétique et le poids des motsLa mise en page du texte poétique est traditionnellement fondée sur le principe du retour et de la progression dans la reprise que figure l'utilisation du vers (régulier ou non), même s'il existe des formes métissées comme le poème en prose ou la prose poétique qui reprennent les caractéristiques du texte poétique (d'où leur dénominations) comme l'emploi des images et la recherche de sonorités ou de rythmes particuliers. Ces vers sont souvent regroupés en strophes et parfois organisés dans des poèmes à forme fixe comme le sonnet ou la ballade. La poésie métrée utilise des vers définis par le nombre de leurs syllabes comme l'alexandrin français, alors que la poésie scandée joue sur la longueur des pieds (et sur leur nombre) comme dans l'hexamètre dactylique grec et latin, ou sur la place des accents comme dans le pentamètre iambique anglais. Les poètes modernes se libèrent peu à peu de ces règles : par exemple les poètes français introduisent dans la deuxième moitié du XIXe siècle le vers libre puis le verset, et en remettant aussi en cause les conventions classiques de la rime qui disparaît largement au XXe siècle. Des essais graphiques plus marginaux ont été tentés par exemple par Mallarmé (" Un coup de dé... "), Apollinaire (Calligrammes) ou Pierre Reverdy, en cherchant à parler à l'oeil et plus seulement à l'oreille, tirant ainsi le poème du côté du tableau. L'origine orale et chantée de la poésie qu'évoquent la lyre d'Apollon ou la flûte d'Orphée marque l'expression poétique qui se préoccupe des rythmes avec le compte des syllabes (vers pairs/ vers impairs - " e muet "...) et le jeu des accents et des pauses (césure - enjambement...). La poésie exploite aussi les sonorités particulièrement avec la rime (retour des mêmes sons à la fin d'au moins deux vers avec pour base la dernière voyelle tonique) et ses combinaisons de genre (rimes masculines ou féminines), de disposition (rimmes suivies, croisées...) et de richesse. Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d'Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : " Pour qui sont ces serpents... ") ou les rimes sémantiques (exemple : "automne/monotone") Le poète exploite toutes les ressources de la langue en valorisant aussi les mots par leur rareté et leur nombre limité : on parle parfois de " poésie-télégramme " où chaque mot " coûte " comme dans le sonnet et ses 14 vers ou dans la brièveté extrême du haïku japonais de trois vers. L'enrichissement passe aussi par la recherche de sens rares et de néologismes (par exemple " incanter " dans " Les sapins d'Apollinaire "graves magiciens //Incantent le ciel quand il tonne ", ou " aube " associé aux Soleils couchants par Verlaine), par les connotations comme l'Inspiration derrière la figure féminine dans " Les Pas " de Paul Valéry ("Personne pure, ombre divine, / Qu'ils sont doux, tes pas retenus ! ") ou par des réseaux lexicaux tissés dans le poème comme la religiosité dans " Harmonie du soir " de Baudelaire. Le poète dispose d'autres ressources encore comme la place dans le vers ou dans le poème (" trou de verdure " dans le premier vers du Dormeur du val de Rimbaud auquel répond le " trou rouge au côté droit " du derniers vers) ou les correspondances avec le rythme et les sonorités ("L'attelage suait, soufflait, était rendu... " - La Fontaine, Le Coche et la mouche)... Le poète joue également de la mise en valeur des mots par les figures de style comme les figures d'insistance comme l'accumulation, le parallélisme ou l'anaphore (exemple : "Puisque le juste est dans l'abîme, /Puisqu'on donne le sceptre au crime, / Puisque tous les droits sont trahis, / Puisque les plus fiers restent mornes, /Puisqu'on affiche au coin des bornes / Le déshonneur de mon pays... ", Hugo - Les Châtiments, II, 5), les figures d'opposition comme le chiasme ou l'oxymore (" le soleil noir de la Mélancolie " - Nerval), les ruptures de construction comme l'ellipse ou l'anacoluthe (" Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l'empêchent de marcher ", Baudelaire - L'albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison (dont Eugène Guillevic en est l'un des meilleurs usagers) et la métaphore. L'emploi de l'image est d'ailleurs repéré comme une des marques de l'expression poétique ; un seul exemple emblématique de métaphore filée en rendra compte : " (Ruth se demandait...) Quel Dieu, quel moissonneur de l'éternel été / Avait, en s'en allant, négligemment jeté / Cette faucille d'or dans le champ des étoiles", (Victor Hugo - Booz endormi.) Conclusion : Le terme "poésie" recouvre des aspects très différents puisque celle-ci s'est dégagée d'une forme versifiée facilement identifiable et même du "poème", et il est sans doute plus commode de parler d'"expression poétique". Néanmoins la spécificité du texte poétique demeure à travers sa densité qui exploite à la fois le son et le sens ; il est d'ailleurs difficile de traduire un poème dans une autre langue : faut-il se préoccuper d'abord du sens ou faut-il chercher à inventer des équivalences sonores et rythmiques ? En effet, à travers la Poésie, l'essentiel demeure la prise de conscience du pouvoir des mots et de la beauté de la langue, à commencer par une langue dite et écoutée. Pour l'amateur de poésie, " au commencement est le Verbe " et sa puissance créatrice qui nourrit la mémoire et transforme la nuit en lumière, comme le fait dire Jean-Luc Godard à son héros qui vient lutter contre un monde déshumanisé dirigé par un ordinateur dans "Alphaville ".


*************เพลง reflection : เรื่องมูหลานล่ะ เพราะจิงๆน่ะ*****************
Look at me You may think you see Who I really am But you'll never know meEveryday It's as if I play a partNow I see If I were a mask I can fool the worldBut I cannot fool my heartWho is the girl I seeStaring straight back at me?When will my reflection showWho I am inside?I am nowIn a world where IHave to hide my heartAnd what I believe inBut somehowI will show the world What's inside my heartAnd be loved for who I amWho is the girl I see Staring Straight back at me?Why is my reflectionSomeone I don't know?Must I pretend that I'mSomeone else for all time?When will my reflection showWho I am insideThere's a heart that must be Free to flyThat burns with a need to know The reason why Why must we all conceal What we think, how we feel?Must there be a secret me I'm forced to hide?I won't pretend that I'm Someone else for all time When will my reflection showWho I am inside?When will my reflection show Who I am inside?

*************คำแปลจ้า***************
ที่เธอเห็นไม่ได้เป็นตัวฉันอย่างที่ตัวฉันเป็นยังมีความลับมากมาย ซ่อนเอาไว้ไม่มีใครรู้จักตัวฉัน หลอกใครๆ แต่ในใจจริงนั้นฉันไม่เคยต้องการ ทนมานานไม่รู้เท่าไหร่ใครกันจ้องมองฉันอยู่ ดูเหมือนเธอกำลังร้องไห้ ภาพที่เห็นเป็นเงาของใครไม่ใช่ตัวฉันเลยต้องทนกล้ำกลืน ทนฝืนใจนานเท่าไรจะคลายหมองเศร้า กลับคืนมาเป็นตัวของเราเป็นใจของเราสักทีอีกกี่คนที่ต้องทนเจ็บช้ำแต่ก็จำต้องทนมีตัวตนอยู่เพื่อใครสักวัน จะให้โลกได้รู้ถึงความในใจคงมีใครยอมรับฉันได้ทำไมต่างคนซุกซ่อน แสดงละครปิดบังหัวใจบทที่เห็นเป็นตัวของใคร ไม่ใช่ตัวของเราต้องทนกล้ำกลืน ทนฝืนใจนานเท่าไรจะคลายหมองเศร้ากลับคืนมาเป็นตัวของเราเป็นใจของเราสักทีกลับคืนมาเป็นตัวของเราเป็นใจของเราสักที

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