วันจันทร์ที่ 9 กรกฎาคม พ.ศ. 2550


********อ่า หวัดดี มาอัพแระ กะจะไปโพสของยายมิ้นต์ซี่กะเดียร์แล้วก้อแพ็ตทรี้ส์สสสสสสส
เออ วันนี้ไปลุยเรื่องใบสมัครมาล่ะ อาจารย์วัชรีช่างใจดี แปลให้หมดเรย เออ ดีมากมาย

ง่าวันนี้ได้เงินมา 800 เรื่องเงินจากสภาเด็กล่ะ วันนี้มีแต่น้องเข้ามาทักว่าเมื่อไหร่จะจัดอีก เออ ปลื้มดีๆๆ

ดีล่ะที่น้องทำแล้วสนุก เออ วันนี้สอบพระพุทธไม่ได้ตั้งตัว โฮยเครียดเข้าลำไส้ใหญ่เลย แต่ก้อพออ่านทันบ้าง เออ คิดถึงยุวชนประชาธิปไตยจัง เมื่อไหร่จะได้เจอกันอีกล่ะ

อยากเจอคนจริงใจ มีไหมแถวนี้ อยากเจอคนดีๆๆ แถวนี้มีไหมเอ่ย

ถ้าไม่ได้ยุวชน เราคงไม่เป็นแบบนี้หรอก เออ เบื่อเนอะ ไม่รู้ดิ ไม่รู้ว่าชีวิตนี้เมื่อไหร่จะได้ไปบวชสักทีอ่ะ รู้สึกว่าชีวิควุ่นวายเหลือเกิน ทำมากไปก้อโดน ทำน้อยไปก้อโดน ทำตัวไม่ถูกแล้วอ่ะ เฮ้อ อยากไปบวชจัง นี่เป็นผลพวงจากการอ่านพระพุทธสอบตอนกลางวัน ***-****

เออ ชีวิตคืออะไร แล้วอะไรคือชีวิต !

เออ แล้วใครล่ะกำหนด ตัวเราหรือสังคม ?

เออ แล้วสุดท้าย เราจะเป็นอย่างไรเมื่ออายุ 60 ล่ะ *๐*

เออ แล้วเมื่อไหร่ เราจะได้กลับเป็นเด็กอนุบาลอีกครั้ง +---+

เออ คงเป็นที่ไหนสักที่นึงที่เราจะอ่านหนังสืออย่างสงบสักที %

เออ คงจะมีวันนั้นล่ะ ทามไมคนอย่างเราจะไปไม่ถึงดวงจันทร์ล่ะ

เออ ถึงแม้ว่าเราจะไปไม่ถึงพระจันทร์ แต่เราก็อยู่ท่ามกลางดวงดาวนิ

********** กำลังใจเป็นสิ่งที่สำคัญที่สุดในการดำรงชีวิต การบันทอนกำลังใจ ก้อเท่ากับการตัดห่วงลมหายใจ ฉะนั้น อย่าไปแย่งคนอื่นหายใจเลย เพราะมันจะหายใจไม่ออก แล้วมันก็น่าอึดอัดด้วย*********



Moins nombreux par classe : de meilleurs résultats ?


Il y a 22 élèves par classe en moyenne.
Jusqu’à maintenant, toutes les études montraient que le nombre d’enfants par classe n’avait pas une grosse influence sur la réussite des élèves. Un chercheur vient de démontrer le contraire. Depuis 30 ans, le nombre d’élèves par classe diminue. En 1966, une classe était composée de 28 élèves en moyenne et en 1999 de 22 élèves. Quasiment tous les chercheurs étudiant ce sujet pensent que quelques élèves de moins par classe n’améliore pas le niveau scolaire. Un chercheur, Thomas Piketty, vient de démontrer le contraire : des élèves peu nombreux dans une classe de CE1, obtiennent de meilleurs résultats à l’évaluation nationale de CE2 que des élèves scolarisés dans un CE1 à effectif élevé. Ce chercheur s’est ensuite intéressé aux classes de ZEP *. Le nombre d’enfants dans ces classes est moins élevé : en moyenne 21,9 élèves contre 23,3 dans les classes hors ZEP. Thomas Piketty a fait baisser sérieusement la taille de plusieurs classes de Zep à 18 élèves, tout en augmentant le nombre d’élèves dans des classes " ordinaires " à 24. Les enfants de ZEP y ont gagné : leurs résultats sont nettement meilleurs, alors que les résultats des autres enfants n’ont quasiment pas baissé. Selon lui, cette méthode permettrait de réduire les inégalités, sans dépenser plus d’argent.** ZEP : les zones d’éducation prioritaire, ces écoles sont situées dans des quartiers difficiles. [เขตการศึกษาที่รัฐบาลให้ความช่วยเหลือเป็นกรณีพิเศษ โรงเรียนในเขตการศึกษานี้จะตั้งอยู่ในย่านแออัดหรือย่านที่มีปัญหา]
· Réduire le nombre d’élèves par classe coûte de l’argent. Exemple : si l’on constitue 2 classes de 15 élèves au lieu d’une classe de 30 : il faut payer les salaires de deux enseignants au lieu d’un seul. [การลดจำนวนนักเรียนลงต้องเสียค่าใช้จ่ายเพิ่มขึ้น ตัวอย่างเช่น หากเราแบ่งนักเรียนออกเป็น 2 ห้องๆละ 15 คน แทนที่จะเป็นห้องละ 30 คน เราก็ต้องจ่ายเงินเดือนให้ครู 2 คน แทนที่จะเป็นครู 1 คน]

influence*******อิทธิพล, ผล
diminue*********ลดลง, ทำให้ลดน้อยลง
être composé de = ประกอบด้วย
en moyenne*******โดยเฉลี่ย
Quasiment*********เกือบ, เกือบจะ
améliore********ทำให้ดีขึ้น, พัฒนาขึ้น
obtiennent *********ได้รับ
l’évaluation nationale********การวัดผลระดับชาติ, การประเมินผลระดับชาติ
scolarisés********ที่ได้รับการเรียนหรือการศึกษา
effectif élevé********ที่มาก, ที่สูง
hors********ข้างนอก, นอก
baisser = ลดลง # augmenter = เพิ่มขึ้น
taille********ขนาด
nettement**********อย่างมากมาย, อย่างเห็นได้ชัด
alors que***************ในขณะที่ ... [ใช้แสดงความขัดแย้งกับสิ่งที่มาก่อนหน้า]
Selon*******ตามความคิดเห็นของ
permettrait ***********เอื้อให้..., ช่วยทำให้
réduire*************ลดลง
inégalités***************ความไม่เท่าเทียมกัน








figure de proue
Selon la loi, les Français sont égaux en droit. Cette égalité ne se manifeste pas toujours dans les faits ni dans les comportements sociaux. On pourrait presque dire qu'il existe, par exmple, entre les hommes et les femmes, deux poids et deux mesures.En voici quelques preuves : - Officiellement, la femme occupe en France la seconde place comme l'indique clairement le chiffre " 2 " qui est réservé à son sexe sur la carte de Sécurité Sociale; le chiffre " 1 " désignant les hommes.- "Chef de famille", qui n'a pas de féminin, laisse entendre que c'est l'homme qui occupe traditionnellement cette position légale, quoique beaucoup de femmes aient, seules, la responsabilité de leurs enfants. L'opposition entre "mademoiselle" et "madame" souligne nettement une hiérachie sociale entre les femmes. Cette distinction officielle souligne le degré de dépendance de la femme aux hommes : n'est "mademoiselle" que celle qui n'a pas de mari. Devient "madame" celle qui est mariée ou qui a été mariée. Les hommes, quelle que soit leur "situation familiale", sont toujours "monsieur".- On remarque aussi que certains titres officiels, et noms de profession, n'ont pas de féminin en français. S'il y a bien la "boulangère" et la "bouchère", il n'y a qu'un mot masculin pour désigner le "médecin", le "chirurgien", le "professeur", le "ministre" ou l' "ingénieur". Ce phénomène linguistique rappelle qu'il y a peu de temps que les femmes peuvent occuper ces positions. D'ailleurs, quand un mot féminin existe, les femmes préferènt ne pas l'utiliser parce que, dans la société, il a moins de poids que le mot masculin. "Madame le directeur" fait plus sérieux que "madame la directrice", alors, évidemment, les femmes elles-mêmes choisissent le titre masculin ...- Légalement, une femme peut très bien garder son nom de famille quand elle se marie. mais, la plupart du temps, elle adopte celui de son mari. Ainsi, mademoiselle Anne Durand devient, du jour de son mariage, "madame Bâton" puisque son mari s'appelle "monsieur Bâton". L'homme, lui, en France, n'a qu'un seul nom, le sien ! La femme mariée porte le nom de son mari et doit rappeler sur tous ses papiers administratifs son nom de "jeune fille" ! Cette double identité ne semble pas déranger les Françaises, bien que, de nos jours, certaines évitent de prendre le nom de leur mari, pour des raisons professionnelles. D'autres femmes décident d'employer les deux noms : "madame Durand-Bâton" ou "madame Bâton-Durand". Jamais un homme n'a besoin de transformer ainsi son identité quand il se marie !En cas de divorce, le mari peut exiger que sa femme lui rende son nom : "Je t'interdis de te faire appeler Bâton !" et la pauvre reprend son nom de "jeune fille" jusqu'à son prochain mariage... Toutes ces petites différences ne sont pas bien sérieuses.- En revanche, malgré les lois qui l'interdisent, il arrive encore très souvent qu'une femme ayant le même travail qu'un homme, reçoive un salaire inférieur, parce qu'elle est femme : cela est beaucoup plus grave.À côté de cette position officiellement secondaire, la femme française jouit "en société" d'une position privilégiée et d'un grand prestige. L'homme qui l'accompagne la traite comme une reine. Il s'efface pour la laisser passer, il lui ouvre les portes, il attend qu'elle soit assise avant de s'asseoir lui-même, il se lève quand elle rentre, il retire son chapeau pour la saluer, il l'aide à ôter son manteau et le lui tient quand elle veut le remettre. Quel hommage au sexe faible !Dans les plus chics restaurants parisiens, il existe des cartes "avec des prix" pour les messieurs et une carte "sans prix" pour les dames. Il va de soi, dans nos mentalités, que la femme ne paiera pas et qu'elle est naturellement l'invitée de son compagnon ! "En société", la femme reçoit presque toujours un traitement privilégié. D'où l'expression "les femmes et les enfants d'abord" qui se concrétise dans les prises d'otages. Lors d'une crise internationale on libère, en premier lieu, les femmes et leurs enfants. De toute façon, la guerre n'est-elle pas essentiellement une affaire d'homme ?Ainsi, la femme française occupe-t-elle deux positions contradictoires. Tantôt elle est l'objet d'une attention très respectueuse, la reine de l'espèce en quelque sorte; tantôt, elle se voit attribuer la seconde position : un être inférieur, ou plutôt un être socialement infériorisé. Comment accepte-t-elle ces deux rôles tellement opposés ? Il semble que le rôle "flatteur" vienne atténuer l'humiliation du second. la femme française peut admettre son infériorité officialisée, à condition qu'en société, les hommes lui jouent des scènes d'hommage et de respect qui la valorisent. En géneral, elle y trouve son compte. Mais de plus en plus de femmes désirent actuellement que cela change. Elles pensent qu'elles peuvent devenir, elles aussi, des "figures de proue" pour leur société.

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